Molly - Version Xtra Spicy Twilight
Molly dans une version inspirée par l'animation japonaise
40,00 €
Le Blog de Jerry Frissen
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Limitless, le film républicain ultime
Je viens de voir un film très drôle. Involontairement drôle, mais drôle quand même. LIMITLESS de Neil Burger avec Bradley Cooper et Robert De Niro. C’est l’histoire d’un minable, un écrivain, qui entre en possession d’une drogue qui fait de lui l’homme le plus intelligent du monde. Son cerveau phénoménal lui fait immédiatement comprendre qu’il doit aller chez le coiffeur où il change sa coupe “poils de cul de gauchiste dans les années 80” pour une splendide coupe de yuppie dernier cri. Il s’achète ensuite un costume et fait enfin sa vaisselle. Je ne plaisante pas, hein, c’est comme ça l’intelligence. Et puis il se rend compte qu’en fait, écrire, c’est pour les cons.
Son premier roman, un chef d’oeuvre, terminé en quelques jours, il se dirige là où son intelligence peut être vraiment utile. À Wall Street! Le Far West des temps modernes, là où les vrais héros se trouvent. Il se fait un max de thunes, baise plein de filles super belles et conduit super bien et super vite une Maserati, tout en riant aux éclats, les dents au vent. Malheureusement, pour lancer sa carrière de trader, il a dû emprunter de l’argent et malgré son intelligence prodigieuse, il n’était pas assez malin que pour savoir qu’il ne faut pas emprunter de l’argent à des criminels arméniens avec des dents en or et des rires maléfiques. Du coup, il lui arrive plein d’ennuis que seul les gens intelligents peuvent avoir.
Bref, c’est le film républicain par excellence. On pourrait avoir la naïveté de croire que le cerveau le plus intelligent du monde va faire un truc auquel personne n’aurait même été capable de penser. Mais non. L'intelligence sert juste à se faire du fric et à avoir du pouvoir –le mec va devenir sénateur et bientôt président. Il est, bien sûr, obligé de tuer des gens au passage, mais qui en a quelque chose à branler de ces personnes ordinaires, hein, qui? Il y en a plein les rues, des gens. C’est pas comme si c’était des héros de Wall Street, merde. La vision de la femme est une des autres brillances de cette pépite. Il était d’ailleurs temps que quelqu’un remette ces salopes à leur place. La copine du héros, qui le quitte quand il est pauvre, revient illico quand elle se rend compte qu’il est maintenant pété de pognon. Il croise aussi son ex-femme, qui est devenue moche. Ahahah, bien fait pour ta gueule, connasse! LIMITLESS est un chef d’oeuvre. Je vous le conseille.

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Viddy Well Little Brother Viddy Well
Il n’y a sûrement rien à ajouter à tout ce qui a été dit sur CLOCKWORK ORANGE, mais, récemment, en regardant les extras sur le DVD, j’ai appris des choses que je ne savais pas. On peut se rendre compte à quel point le film était improvisé. Kubrick n’avait pas voulu du script de Burgess et avait préféré suivre le livre en improvisant au jour le jour. La scène du viol par exemple a pris sept jours parce que Kubrick ne trouvait pas la bonne approche. C’est pour finir en demandant à Malcolm McDowell s’il connaissait une chanson qu’il a trouvé le moyen de finir la scène. Ceci-dit, les différents interviews sur le DVD se contredisent régulièrement. Mais comment un tel chef d’oeuvre est sorti d’une telle improvisation m'impressionne toujours au plus haut point.






Apollo 18
Hier, j’ai été voir APOLLO 18 qui m’a bien ennuyé. Quand l’écran passait au noir complet, ce qui arrivait malheureusement souvent, je pouvais voir le panneau EXIT de la sortie de secours qui m’attirait inexorablement. Pourtant, au milieu de cet océan d'ennui et de solitude, soudain, une des plus belles images que j’ai vue depuis longtemps. Le LK abandonné sur la Lune. Le LK, LUNNY KORABL en russe, était le LEM soviétique qui devait assurer à l’URSS la domination de notre satellite. Le LK, pourtant opérationnel, n’a jamais été lancé, faute d’une fusée capable de l’envoyer vers la Lune. Les cinq prototypes du LK sont maintenant à Moscou à l’Institut d’Aviation. La reconstitution, intérieure et extérieure, de l’appareil dans APOLLO 18 est, parait-il, parfaite. La forme de l’original est assez excitante -voir ci-dessous.






Commentaires (3) Tags : Science-Fiction - Film - Espace
The Rise Of The Planet Of The Idiots
Cet après-midi, je ne sais pas ce qui m'est passé par la tête, j'ai été voir THE RISE OF THE PLANET OF THE APES... C'est, comme prévu, une abjecte coulée de vomi mais en même temps c'est une brillante métaphore de nos belles sociétés. Le constat est le suivant: on est devenu tellement con qu'on pourrait se faire botter le cul par quelques singes grotesques armés de cailloux. On se rangera même rapidement derrière nos nouveaux leaders.
Dans les moments calmes du film, j'entendais les gens autour de moi mâcher le poison qu'on leur a vendu à l'entrée –mystérieusement, on ne vendait pas de bananes. Ils riaient aussi beaucoup, ils applaudissaient, et étaient même souvent attendris dans les moments les plus dramatiques de ce chef-d'oeuvre d'avant-garde. Par exemple, durant la scène insoutenable où le pauvre orang-outan aux grands yeux verts est blessé et un chimpanzé craint pour sa vie. La salle y allait d'un grand "Ohhhhhhhh". Et quand la poitrine de la grosse chose poilue cesse de bouger, l'émotion était tellement forte que même les bruits de bouches se sont soudainement arrêtées.
J'ai vraiment eu honte d'être là. Mais le bon côté du truc, c'est que comme le cerveau n'est pas sollicité la moindre seconde durant deux heures, on a le temps de réfléchir, de faire le point sur sa vie, sur ses choix ou de réfléchir au cosmos. C'est durant ces longs moments de solitude que je me suis pris à penser que je pourrais facilement devenir le chef de ce groupe de spectateurs, ou, plus facilement encore, leur Dieu. Je n'aurais qu'à me mettre derrière le comptoir où on vend les chocolats et le popcorn recouvert de beurre et le distribuer au compte-gouttes à mes sujets affamés. Je devrais m'habituer à l'odeur, bien sûr, et je n'aurais personne à qui parler mais je pourrais les faire danser à poil et leur faire pratiquer des sacrifices humains.
Qu'est-ce qui m'a pris, bordel?

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Best SF
Bon, un petit TOP 19 de mes films de science-fiction favoris. À part le premier, ce n’est pas forcément dans l’ordre.
2001, A SPACE ODYSSEY de Stanley Kubrick. Chef d’oeuvre absolu, tous les films qui suivent, ensemble, ne lui arrivent pas à la cheville.
SOLARIS de Andrei Tarkovsky. Un prof m’a obligé à le voir, il y a 25 ans. Je lui ai pardonné en le revoyant il y a quelques mois.
CLOCKWORK ORANGE, de Stanley Kubrick. Une merveille, forcément.
FARENHEIT 451 de François Truffaut. Le livre de Bradbury est fantastique, le film aussi.
ZARDOZ de John Boorman, le film que tout le monde déteste. Tant pis pour le monde.
OUTLAND de Peter Hyams. Un western sur Io, une des lunes de Jupiter.
SOYLENT GREEN de Richard Fleischer. Quand on n'aura plus à manger, on mangera nos cadavres. Prophétique.
THE OMEGA MAN de Boris Sagal. Charlton Heston rectifie des religieux, mon rêve.
ROLLERBALL de Norman Jewison. Le corporatisme mène au fascisme. La plus grande réalité de notre temps.
THE MAN FROM EARTH de Gordon R. Dickson. Un homme préhistorique est toujours en vie et il est devenu prof.
MOON, de Ducan Jones. Un film de 2009 comme ceux des années 70.
SUNSHINE de Danny Boyle. Le retour du bon vieux dieu soleil.
STARSHIP TROOPERS de Paul verhoeven. Robert Heinlein au cinéma!
MAD MAX de George Miller. Voitures, punks et violence, le monde idéal.
MONSTERS de Gareth Edwards. Un film de monstres par quelqu’un qui a tout compris.
BLADE RUNNER de Ridley Scott. Rien à ajouter.
ALIEN de Ridley Scott. Giger, Moebius, Foss, etc. Le plus beau monstre de l’histoire du cinéma.
THX 1138 de George Lucas. Son premier film, mieux que tout ce qu’il a fait après. Si, si.
PLANET OF THE APES, de Franklin J. Schaffner. “Get your hands off me you dirty ape!”

Commentaires (30) Tags : Science-Fiction - Film - Top Ten
Le Bunker de la dernière rafale
Si tous les films de Caro et Jeunet me déçoivent, ce n’est pas parce que je les trouve mauvais, mais parce qu’ils ne ressemblent pas à une de leur première collaboration, LE BUNKER DE LA DERNIÈRE RAFALE. Réalisé en 1981, LE BUNKER DE LA DERNIÈRE RAFALE est un court métrage d’une trentaine de minutes qui raconte l’histoire d’un groupe de soldats enfermés dans un bunker et qui s'entre-tuent suite à la découverte d’un mystérieux compteur... C’est beau, c’est violent, sordide et parfois assez drôle. Par exemple, quand les personnages s’expriment, leurs voix évoquent des cris de cochons. Dans les acteurs, on retrouve en plus de Marc Caro, quelques artistes de l’époque comme Bruno Richard et Hervé di Rosa. Les images qui suivent viennent du livre LE BUNKER DE LA DERNIÈRE RAFALE de Caro et Jeunet paru aux HUMANOS en 1982 dans leur merveilleuse collection AUTODAFÉ.






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Videodrome
Amateur de belles images qui font mal au ventre ou à la tête, voici quelques belles lobby cards françaises de VIDEODROME, un des meilleurs films de David Cronenberg –mais comme il n’en a jamais fait de mauvais...






Commentaires (4) Tags : David Cronenberg - Film - Horreur - Science-Fiction
Funky Forest
Comme je ne parle pas plus le Japonais que ne le lis, je n’ai que très peu d’infos sur FUNKY FOREST. La seule chose qui me semble évident, c’est que le voir est indispensable. Quoi qu’il en soit, je pense que David Cronenberg a un enfant au Japon. Si quelqu’un a des infos, qu’il n’hésites pas à me les transmettre. D'autres extraits ici.
Merci à Ben pour cette découverte.



Commentaires (7) Tags : Bons Goûts - Science-Fiction - Film - David Cronenberg