Molly - Version Xtra Spicy Twilight
Molly dans une version inspirée par l'animation japonaise
40,00 €
Le Blog de Jerry Frissen
Retrouvez le blog de Jerry sur le site de Muttpop : www.muttpop.com
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Fredric Remington
Frederic Remington est un peintre et un sculpteur américain qui a peint principalement des scènes de la conquête de l’ouest à la fin du 19eme siècle. C’est violent, beau et passionnant. Frederic Remington est mort en 1909, il avait 48 ans.






Commentaires (1) Tags : Bons Goûts - illustration - Peinture - Fredric Remington
Virgil Finlay 2
Commentaires (4) Tags : Science-Fiction - illustration - Virgil Finlay
Virgil Finlay
Bon, j'ai fait assez de longs posts pour cette semaine. Voici donc quelques splendides images de Virgil Finlay, un illustrateur de Pulps. Il est né en 1914 et mort en 1971. C'était un génie.






Commentaires (3) Tags : Science-Fiction - illustration - Virgil Finlay
Pauvre Homme
Cette nuit, j’ai été réveillé par des cris. En regardant par la fenêtre, je me suis rendu compte qu’il y avait deux ratons-laveurs sur le toit de la maison d’à côté. Et ces deux salopards étaient en train de baiser. J’ai remarqué qu’il y avait des oiseaux qui regardaient, je vous raconte pas les moeurs dans la nature. Tout ça a duré près de deux heures –les salauds. Ensuite, les cris ont changé. Ils étaient en train se battre. Ils avaient chié partout sur le toit et la femelle aboyait sur le male qui pleurait. Elle a fini par le coincer au fond de la palissade qui sépare les deux maisons. Pris par un élan de solidarité masculine, j’ai arrosé la femelle en espérant qu’elle se tire et que le male puisse se barrer. Mais cet idiot était trop terrifié. La femelle, de plus en plus agressive, revenait constamment. En plus elle était moche, un morceau d’oreille en moins et plus de queue. Je n’ai pas compris ce que ce pauvre gars pouvait bien lui trouver. Elle l’a forcé à rester là pendant quelques heures et ils ont fini par disparaître.





Commentaires (7) Tags : Americana - Vie Privée
George Alan Rekers
Ahhh, encore une belle histoire comme je les aime. Que dis-je? Comme je les adore! Laissez-moi le plaisir de vous présenter George Alan Rekers, un des généraux de la guerre des cultures aux USA. George est un chrétien extrémiste et un activiste anti-gay comme il y en a peu. Pour lui, l’homosexualité est un pêché qu’il faut combattre et guérir à tout prix. Vous voyez le genre de connard. Cet odieux personnage vient pourtant de passer dix jours en Europe avec un jeune homme qu’il a loué sur RENTBOY.COM. Un garçon qui –dixit le site– a un cul bien serré et une bite de 20 centimètres. RENTBOY.COM est une agence de prostitution homosexuelle. Pris la main dans le sac –si on peut dire– ce bon George nie en disant qu’il a engagé le jeune homme pour porter ses valises... Il vient s’ajouter à la longue liste des militants anti-gay qui sont gay. Ma théorie, c’est qu’ils le sont tous, mais ils ne sont pas d’accord avec moi.


Commentaires (6) Tags : Défouloir
L’Apologie de la peur #2
L’histoire se passe à la fin des années 90. Je sortais du métro et je revenais de je ne sais pas où, de la FNAC je crois. En montant la rue qui menait à ma rue, j’ai eu un frisson de bonheur. C’était un jour d’hiver, nous étions en février. Il faisait froid et il y avait pourtant du soleil. Je regardais autour de moi et j’ai pensé que j’habitais le plus beau quartier de Bruxelles. J’avais une femme, un enfant, un travail qui me rapportait pas mal de fric, une jolie maison et je me suis dit que la vie était plutôt douce. Il ne m’a pas fallu cent mètres pour transformer ce frisson de bonheur en sourde angoisse et profonde terreur. Je me suis vu, trente ans plus tard, sortant de la même station de métro, revenant de la même FNAC, montant la même rue et me disant les mêmes choses. J’ai réalisé que ma vie était sur des rails, que ce que je vivais, c’était ma vie et qu’il y avait de grosses chances pour qu’elle ne change plus. En arrivant chez moi, je transpirais à grosses gouttes, prenant en pleine gueule la seule crise d’angoisse de ma vie. Il fallait que je sorte de cette vie et vite. Avec le recul, je pense que c’était une crise –précoce– de la quarantaine. Normalement, on s’achète une voiture de sport et on baise des filles plus jeunes. Moi, il me fallait autre chose. Le soir-même, on a décidé de partir s'installer à San Francisco –ce qu’on n’a pour finir jamais fait, mais c’est une autre histoire.

Commentaires (5) Tags : Putain dix ans
L’Apologie de la peur #1
La vraie raison de mon émigration vers les États-Unis est que la Belgique m’a toujours fait peur. Depuis dix ans, j’évite soigneusement d’y mettre les pieds. Je n’y suis retourné que deux fois. La première, il y a six ans pour des histoires de papiers d’immigration et la deuxième, il y a presque deux ans. J’étais en France et j’ai fait un crochet par la Belgique pour voir mes parents. J’ai réussi l'exploit d’y arriver un dimanche à midi et d’en repartir le lundi à 11 heures, soit moins d’un jour. Une performance dont je ne suis pas peu fier. Pourtant même une journée sur place m'a suffit pour garder des souvenirs impérissables. Le lundi matin, comme je ne voulais pas forcer mes parents à me reconduire à Bruxelles, je me suis retrouvé dans un train à 6:30. Une quarantaine de minutes de trajet qui ont été la somme de tout ce qui m’a toujours fait peur dans ce pays. Je me suis retrouvé dans un wagon rempli de zombies en anorak, dont un, en face de moi, qui dormait en bavant sur la vitre. La réflexion de sa tête dans la vitre lui donnait un air de monstre comme j’ai rarement vu. Il faisait froid, les gares étaient à peine éclairées et personne ne parlait. Au sordide de la situation s’est ajouté un accès de paranoïa dont j’ai le secret. Je me suis demandé avec horreur si ma vie n’était pas qu’un rêve et que je venais de me réveiller. Je me suis mis à douter de ma propre réalité. J’ai croisé mon propre regard dans la vitre et je me suis dit que même si je n’avais pas d’anorak, peut-être que je prenais ce train tous les jours, que je partais pour mon boulot de merde dans une administration belge quelconque. J’ai dû fouiller mes poches –et je ne plaisante même pas– pour trouver mon passeport et avoir la confirmation que je ne vivais plus en Belgique. Ouais, voilà l’effet que ce pays a sur moi. Même un passage au consulat Belge de Los Angeles me fout des angoisses. C’est consternant, je sais et vu de l’intérieur, croyez-moi, c’est encore pire. Demain, un autre souvenir terrifiant. Putain d’anoraks.

Commentaires (6) Tags : Putain dix ans