Francois Schuiten

Francois Schuiten

Dessinateur, scénariste, scénographe

1956 : Naissance de François Schuiten le 26 avril à Bruxelles.

1973 : Il a à peine seize ans quand paraît Mutations, sa première histoire, dans la version belge du jounal Pilote. La même année, Schuiten entre à l'Institut Saint-Luc de Bruxelles, creuset de la nouvelle bande dessinée belge. Durant trois ans, il y suit les cours de Claude Renard au sein de l'Atelier R. Et c'est tout naturellement qu'il devient avec son professeur l'un des piliers des trois premiers volumes du "Neuvième Rêve", l'aventure collective des étudiants de l'atelier. Au générique, se bousculent également Goffin, Sokal, Swolfs, Foerster...

1977 : Schuiten réalise un second rêve en inscrivant son nom au sommaire de Métal Hurlant : Son frère Luc écrit pour lui le scénario de Carapaces.

1978 : Le journal (A Suivre) publie les pages d'une ambitieuse saga, toujours écrite par son frère Luc - et dont Carapaces constituera finalement le premier épisode - Les Terres creuses. De retour à Métal Hurlant, Schuiten inaugure un original travail à quatre mains avec Claude Renard. Les deux hommes se partagent le dessin et les scénarii des récits qui composeront quelques années plus tard les albums Aux Médianes de Cymbiola et Le Rail.

1982 : Avec Benoît Peeters, un vieil ami de collège, Schuiten se lance dans son grand oeuvre en livrant les premières planches du monumental cycle des Cités obscures. S'y suivent sans s'y ressembler des albums de bande dessinée "traditionnelle" comme La Fièvre d'Urbicande, distingué en 1985 par l'Alfred du meilleur album au salon d'Angoulême, des recueil d'illustrations comme l'Encyclopédie des Transports présents et à venir, voire un journal, l'Écho des Cités, ou un catalogue, l'inclassable Musée A. Desombres tiré de l'exposition du même nom.

1983 : Schuiten et Claude Renard imaginent ensemble pour le réalisateur Just Jaeckin les décors et costumes de Gwendoline, réunis par la suite dans le livre Les Machinistes.

1988 : Schuiten revient au cinéma. Il conçoit l'environnement graphique de Taxandria, un film de Raoul Servais, finalement sorti en 1995. Entre-temps, il a eu le temps de dessiner le story-board de La Cité des Ombres, un projet de film de Benoît Peeters, et d'imaginer l'univers des Quarx, une série de dessins animés de Maurice Benayoun.

1989 : Autre corde à l'arc bien garni de François Schuiten, la scénographie, dont il découvre les joies en deux fois cette année-là, avec la Ville imaginaire, qu'il met en scène pour Cité-Ciné à Montréal, et l'Évasion, pour le festival du polar de Grenoble.

1990 : Le Centre National de la Bande Dessinée et de l'Image d'Angoulême commande à Schuiten et Peeters Le Musée des Ombres, une déclinaison en trois dimensions de l'univers des Cités Obscures. Cette exposition sera également présentée à Paris l'année suivante.

1992 : Schuiten saute le pas du cinéma et réalise, toujours avec Benoît Peeters, son premier court métrage, La Découverte inattendue. Schuiten a dessiné les plans de deux stations de métro : Hal à Bruxelles, Arts et Métiers à Paris.

2002 : Enfin consacré : Schuiten reçoit le Grand Prix de laVille d'Angoulême, il présidera donc en 2003 le jury du Festival.

Bibliographie